Le courage managérial peut être défini comme la qualité d’un leader qui anticipe les risques, fait tout pour les éviter, et le cas échéant, les affronter. C’est également des qualités comme la persévérance, même face à des mauvais résultats et l’échec.
Le courage managérial comprend également la capacité d’avancer et l’engagement total dans l’entreprise. On dit d’un leader qu’il possède le courage managérial si en temps normal, il reste droit, attentif et sensible aux évolutions de son environnement et de ce que font ses collaborateurs. Mais qu’en temps de crise, il a l’audace de dire la vérité, que cela requiert de reconnaitre ses torts, ses peurs, ses limites, de reprendre un collaborateur qui s’est mal comporté ou d’interrompre un projet auquel tous ont contribué énormément.
Comment être un leader apprécié?
Pour être apprécié, un leader possédant un courage managérial doit maintenir un climat de confiance et de libre communication au quotidien. Il doit aussi savoir déléguer, et si le besoin s’en fait sentir, partager les informations nécessaires à l’atteinte des objectifs.
Il doit se poser en exemple en participant de façon concrète aux actions imposées pour la réalisation d’un projet ou pour l’exécution d’une décision. Il ne doit pas hésiter à descendre sur le terrain, à sortir de sa zone de confort, à entreprendre des actions dont il n’a pas l’habitude de faire mais pourtant essentielles.
Le courage managérial: fidéliser ses collaborateurs
Avoir le courage managérial, ce n’est pas faire fi des sentiments, des ressentis de ses collaborateurs, à l’envers et contre tout. Même s’il faut prendre des décisions qui paraissent impopulaires, même si des licenciements doivent se faire, le courage managérial ne suppose pas malmener ses collaborateurs ni les mettre en danger. Le respect doit être constant, et il importe d’expliquer calmement et clairement les raisons qui ont amené à prendre telle ou telle décision.